Douleur chronique du pied : soulager par l’approche neuroplastique

Mis à jour le 09 octobre 2025

Les douleurs aux pieds touchent une grande partie de la population adulte et représentent une source majeure de limitation dans les activités quotidiennes. Par exemple, 30 % de la population âgée et 2 % des enfants ont un hallux valgus en France. Alors, qu’il s’agisse de fascite plantaire, de tendinopathies, de périostite tibiale ou de douleurs au talon, ces conditions affectent profondément la mobilité, l’autonomie et le bien-être général. Pour en avoir souffert pendant 13 ans, je sais combien c’est difficile de vivre avec.

Cependant, ce qui rend ces douleurs aux pieds particulièrement déconcertantes, c’est que dans de nombreux cas, les traitements classiques (semelles orthopédiques, repos, anti-inflammatoires, kinésithérapie) apportent un soulagement temporaire mais les douleurs persistent ou reviennent. Par ailleurs, les examens médicaux montrent souvent des anomalies structurelles mineures qui n’expliquent pas l’intensité de la douleur ressentie. Heureusement, l’approche neuroplastique offre une compréhension nouvelle et des solutions concrètes pour ces douleurs persistantes.

Ainsi, l’approche neuroplastique s’adresse aux personnes déjà suivies médicalement et vise à reprendre du pouvoir sur ces symptômes grâce à l’éducation, la régulation émotionnelle et des outils inspirés de la neuroplasticité, de la Pain Reprocessing Therapy et de l’EAET.

Important : mon coaching ne remplace pas un avis médical. En cas de nouveaux symptômes, d’aggravation ou de doute, je vous invite à consulter un professionnel de santé et à toujours poursuivre vos traitements.

Douleur chronique du pied et de la cheville - approche neuroplastique

Ce que les personnes souffrant de douleurs aux pieds décrivent souvent

  • Douleur au talon ou sous le pied dès les premiers pas du matin, parfois décrite comme un « clou dans la chaussure » [1]
  • Limitation importante des activités quotidiennes : marche, course, position debout prolongée [2]
  • Douleur à l’arrière du talon ou du tendon d’Achille lors de l’activité physique puis au repos [3]
  • Sensation de brûlure ou de tension le long du mollet ou du tibia pendant ou après la course [2]
  • Déformation visible du pied (oignon, gros orteil dévié) avec difficultés de chaussage [4]
  • Douleurs fluctuantes qui s’améliorent puis réapparaissent sans raison apparente
  • Examens médicaux rassurants mais douleurs persistantes malgré les traitements
  • Anxiété anticipatoire face à la marche ou à la reprise sportive
  • Impact émotionnel : frustration, découragement, sentiment d’isolement face à la chronification
  • Errance médicale avec multiples diagnostics parfois contradictoires

Voilà pourquoi les douleurs aux pieds peuvent sembler une prison invisible, mais elles n’ont pas à le rester grâce aux approches neuroplastiques. Trop souvent, elles portent un fardeau caché d’incompréhension et de limitations progressives.


    + Focus 1 : Fascite Plantaire et Épine Calcanéenne 👇

    Comprendre la fascite plantaire

    La fascite plantaire, également appelée aponévrosite plantaire, est l’une des causes les plus fréquentes de douleurs au talon. Elle se caractérise par une inflammation du fascia plantaire, ce ligament épais qui relie les orteils au calcanéus (os du talon). Ensuite, la douleur apparaît typiquement sous le talon, souvent unilatérale, et survient progressivement. [1]

    Cette douleur se manifeste dès les premiers pas du matin et est aggravée par la marche, la position debout prolongée, la montée et la descente d’escaliers. En revanche, elle disparaît généralement avec le repos. De plus, elle peut donner la sensation désagréable d’un « clou dans la chaussure ».

    Les causes traditionnellement évoquées

    Les causes classiques incluent:

    • Des défauts dans l’architecture du pied (pied plat ou creux)
    • Des sollicitations mécaniques trop fréquentes (pratique intensive de la course ou marche prolongée)
    • Des mouvements entraînant un impact répété sur la plante des pieds
    • Le port de chaussures usées ou inadaptées (semelles trop fines, talons trop hauts)
    • Une surcharge pondérale

    Par ailleurs, la fascite plantaire évolue parfois vers la formation d’une excroissance osseuse appelée épine calcanéenne. Toutefois, cette excroissance est rarement à l’origine de douleurs supplémentaires.

    La dimension neuroplastique de ce type de douleur au pied

    Ce qui est fascinant, c’est que de nombreuses personnes présentent une épine calcanéenne à l’imagerie sans aucune douleur. À l’inverse, d’autres souffrent intensément de fascite plantaire sans anomalie structurelle visible. Cela suggère fortement que le cerveau joue un rôle central dans la génération et le maintien de la douleur.

    En effet, le système nerveux peut développer une hypersensibilité dans la région plantaire, amplifiant les signaux normaux et créant une douleur persistante même après guérison des tissus. Cette sensibilisation centrale explique pourquoi les traitements purement mécaniques (semelles, étirements, repos) apportent parfois un soulagement limité.

    + Focus 2 : Tendinopathies du Pied (Achille, Tibial Postérieur) 👇

    Tendinopathie d’Achille : la douleur du sportif

    La tendinopathie du tendon d’Achille, aussi appelée tendinite, est une inflammation due à des lésions du tendon. Elle cause une douleur à l’arrière du talon, qui survient au début d’un effort physique ou après une pratique intensive de certains sports comme la course à pied. [6]

    Les causes traditionnelles incluent :

    • Une sollicitation excessive ou répétée du tendon
    • Un entraînement excessif sans échauffement suffisant
    • Des mauvais gestes techniques
    • Un matériel inadapté (chaussures usées)
    • Des anomalies morphologiques (pied plat ou creux, genou valgum ou varum)

    Cependant, ce qui interpelle dans les tendinopathies chroniques, c’est leur caractère fluctuant et imprévisible. Certains jours, le tendon semble aller mieux sans raison apparente, puis la douleur revient brutalement. Cette variabilité est une signature classique des douleurs neuroplastiques.

    Le rôle du stress et des émotions

    Des recherches montrent que le stress chronique, l’anxiété et les émotions refoulées peuvent maintenir l’inflammation et la tension musculaire, même après guérison tissulaire. En effet, le système nerveux sympathique (combat-fuite) reste activé, perpétuant la douleur et empêchant la récupération complète.

    Bursite du tendon d’Achille

    La bursite du tendon d’Achille est l’inflammation de la poche de liquide (bourse séreuse) située entre la peau du talon et le tendon d’Achille ou en avant de l’insertion du tendon. Les symptômes typiques sont le gonflement, la chaleur, la douleur et une zone sensible en arrière du talon. [3]

    Bien que les traitements traditionnels (compresses, anti-inflammatoires, injections) puissent temporairement soulager la douleur, certaines bursites chroniques persistent au-delà de la période normale de guérison tissulaire. Dans ces cas, l’approche neuroplastique devient essentielle pour désactiver les circuits de douleur appris.

    A noter que c’est d’ailleurs mon histoire personnelle. Je souffrais pendant 13 ans de douleurs liées à des tendinites chroniques et bursites. Si vous voulez en savoir plus sur mon histoire c’est par ici.

    + Focus 3 : Hallux Valgus (Oignon) 👇

    Qu’est-ce que l’hallux valgus ?

    L’hallux valgus, communément appelé « oignon » au pied, est une déviation anormale du gros orteil vers le deuxième orteil (vers l’extérieur). Cette déformation entraîne une bosse saillante sur le bord interne de l’avant-pied. Par ailleurs, elle touche 30% de la population âgée, avec 90 à 95% de femmes concernées. [4]

    Symptômes et évolution

    L’hallux valgus est parfois totalement indolore, mais il est souvent douloureux. La douleur survient au niveau du gros orteil lors de la marche, d’abord prolongée puis quotidienne. De plus, la zone déformée frotte dans la chaussure, créant des callosités et parfois une inflammation (bursite) qui devient rouge, chaude et douloureuse.

    Progressivement, la déformation s’aggrave, le pied se déforme dans son ensemble et des durillons épais apparaissent sous l’avant-pied. [4]Les orteils latéraux se recroquevillent en « griffes » et il devient difficile de se chausser.

    Facteurs de risque

    Les facteurs favorisants incluent:

    • Maladies rhumatismales
    • Hérédité (25% des cas)
    • Sexe féminin et ménopause
    • Port de chaussures à talons hauts et bouts étroits
    • Avant-pied large et premier orteil long (pied « égyptien »)

    La dimension neuroplastique de ce type de douleur au pied

    Ce qui est remarquable, c’est que l’importance de la déformation ne correspond pas toujours à l’intensité de la douleur. Certaines personnes avec un hallux valgus sévère ne ressentent aucune douleur, tandis que d’autres avec une déformation légère souffrent énormément. [4]

    Cette discordance entre structure et douleur indique clairement que le cerveau amplifie les signaux. Par ailleurs, l’anxiété anticipatoire liée au chaussage, la peur de la déformation visible et l’hypervigilance somatique contribuent à maintenir la douleur dans un cercle vicieux.

    + Focus 4 : Périostite Tibiale 👇

    Comprendre la périostite tibiale

    La périostite tibiale est une inflammation du périoste, membrane fibro-conjonctive qui constitue la couche la plus superficielle de l’os du tibia. Elle se traduit par une douleur diffuse le long du tibia, classiquement chez un coureur à pied après une pratique trop intense en durée et en fréquence. [2]

    Par ailleurs, elle représente 10 à 15% des pathologies du coureur, est bilatérale une fois sur deux et touche 2 à 4 fois plus souvent les femmes que les hommes. Globalement, elle concerne plus volontiers l’adulte à partir de 25 ans.

    Les causes mécaniques

    La principale cause est une pratique de la course à pied trop intense sans progressivité. Le non-respect de la progressivité ne permet pas à l’os de se réparer et de se renforcer entre chaque séance d’entraînement. [2]

    Les facteurs favorisants incluent:

    • Anomalies morphologiques (pied plat valgus avec pronation excessive, pied creux, genu varum)
    • Erreurs d’entraînement (foulée hyperpronatrice, mauvais contrôle moteur du bassin, augmentation trop rapide de la charge)
    • Surpoids
    • Fatigue générale
    • Troubles hormonaux (aménorrhée), qui multiplient le risque par 20 à 30
    • Déficit en vitamine D

    Diagnostic et traitement traditionnel de la périostite

    Le diagnostic est essentiellement clinique. Le patient décrit une douleur diffuse ou localisée le long du tibia, déclenchée par la palpation. L’IRM permet de confirmer le diagnostic et d’évaluer l’œdème périosté et/ou osseux.

    Le traitement traditionnel se fonde sur le repos relatif, la kinésithérapie spécifique et une reprise très progressive sur plusieurs semaines. Cependant, l’évolution est souvent lente (2 à 3 mois minimum) et demande beaucoup de patience.

    L’approche neuroplastique pour les périostites chroniques

    Pour les périostites qui persistent au-delà de la période normale de guérison ou qui récidivent systématiquement, l’approche neuroplastique propose une voie complémentaire. En effet, le système nerveux peut développer une hypersensibilité dans la région tibiale, amplifiant la perception de douleur même après cicatrisation osseuse complète.

    De plus, l’anxiété liée à la reprise sportive, la peur de la récidive et le perfectionnisme sportif (traits de personnalité fréquents chez les coureurs) contribuent à maintenir la douleur dans un cercle vicieux.

    + Focus 5 : Talalgie (Douleurs du Talon)👇

    Définition et manifestations

    La talalgie est une douleur du talon qui se manifeste souvent pendant la marche ou les activités sportives. Elle peut être ressentie sous le talon, à l’arrière, sur le pourtour (douleur « en couronne ») ou sur l’ensemble du talon. Par ailleurs, ces douleurs sont particulièrement handicapantes car elles gênent la marche et accroissent le risque de chutes. Je le sais bien, pour en avoir souffert pendant 13 ans.

    Causes mécaniques

    Les talalgies résultent d’une souffrance du calcanéus (os du talon) et des tissus environnants. Les causes traditionnelles incluent [1] :

    • Fascite ou aponévrosite plantaire (cause la plus fréquente)
    • Tendinopathie du tendon d’Achille
    • Épine calcanéenne
    • Traumatismes (fracture du calcanéus, rupture de l’aponévrose plantaire, fracture de fatigue)
    • Lésions cutanées (verrue, callosités plantaires)
    • Réduction de la couche de graisse sous la plante du talon

    Causes non mécaniques

    Une douleur au talon peut également être présente dans d’autres maladies [1] :

    • Maladies inflammatoires (spondylarthrite ankylosante, polyarthrite rhumatoïde, rhumatisme psoriasique, MICI)
    • Artérite des membres inférieurs
    • Atteinte des nerfs (sciatique S1, neuropathie diabétique, compression nerveuse)

    La dimension neuroplastique des talalgies chroniques

    Ce  qui est fascinant, c’est que de nombreuses talalgies persistent alors que toutes les causes structurelles ont été traitées ou écartées. Dans ces cas, le cerveau continue à générer des signaux de douleur par hypersensibilisation du système nerveux.

    Par ailleurs, la peur d’aggraver la douleur en posant le pied par terre, l’hypervigilance somatique (scanner constamment ses sensations plantaires) et l’évitement progressif des activités créent un cercle vicieux qui maintient la douleur.

    Mon Histoire Personnelle avec les Douleurs aux Pieds

    En tant que pratiquant de yoga, et aujourd’hui coureur, j’ai moi-même traversé des épisodes de douleurs plantaires qui m’ont profondément questionné. Il y a plus de 16 ans, j’ai développé des tendinites, talalgie, bursites, qui refusaient de guérir malgré tous les traitements classiques : semelles orthopédiques, étirements, repos forcé, anti-inflammatoires, ondes de choc, infiltrations, etc. Cette expérience m’a permis de comprendre intimement la frustration, l’incompréhension et le découragement que vivent les personnes souffrant de douleurs chroniques aux pieds. Finalement, c’est en découvrant les approches neuroplastiques que j’ai pu retrouver la liberté de dormir la nuit, mais aussi de rester debout, de courir et de pratiquer mes activités préférées sans douleur. Cette transformation personnelle nourrit aujourd’hui ma passion d’accompagner d’autres personnes sur ce chemin du rétablissement.

    Témoignages de Rétablissement

    De nombreux témoignages documentés montrent des rétablissements remarquables de douleur au pied grâce à l’approche neuroplastique.


    « Pendant mes études, j’ai eu des problèmes de santé de plus en plus graves. J’avais des douleurs aux pieds (diagnostiquées comme une fasciite plantaire) au point de ne plus pouvoir marcher ni rester debout plus d’une minute. Puis, un jour, mon petit ami, en faisant des recherches sur Internet, a découvert le syndrome psycho-corporel. J’ai acheté le livre, j’ai fait un travail mental intense et, en un mois, tous mes problèmes de santé ont disparu. Je me souviens m’être forcée à marcher et avoir espéré que ma douleur au pied disparaisse, et petit à petit, elle a disparu. J’ai marché un kilomètre et demi, ce que je n’avais pas fait depuis très longtemps, et j’ai su que j’avais le pouvoir de tout faire disparaître. Cela fait un an et demi ; j’ai encore des symptômes occasionnels lorsque je suis particulièrement stressée, mais c’est tout.»

    Témoignage : L. Hay – Fascite plantaire chronique

    « La douleur au pied était si intense qu’on m’a conseillé d’éviter de marcher sur des surfaces non planes et je me suis retrouvée en fauteuil roulant. Je me suis complètement rétablie et ai finalement atteint mon objectif : marcher lors d’un voyage aller-retour de trois jours à travers un terrain montagneux, avec un sac à dos, sur un sentier qui est tout sauf plat. »

    Témoignage : Alissa – Douleur au pied invalidante

    « J’ai guéri de douleurs chroniques au pied.»

    Témoignage : Krista – Triathlète avec douleurs chroniques aux pieds

    Ces témoignages illustrent que le rétablissement complet est possible, même après des années de douleurs invalidantes. 

    Comment les approches neuroplastiques peuvent aider à soulager la douleur au pied

    Si vous vous reconnaissez dans ces symptômes, sachez qu’il existe un chemin vers le rétablissement. En effet, l’accompagnement bienveillant, les outils neuroplastiques et une compréhension claire des mécanismes sont les clés pour sortir du cercle vicieux de la douleur chronique aux pieds.

    De nombreuses personnes ont retrouvé la liberté de marcher, courir, danser et vivre pleinement grâce à ces approches. Vous aussi, vous pouvez reprendre du pouvoir sur ces symptômes.

    Premièrement, la PRT – Pain Reprocessing Therapy – aide aide à rééduquer les circuits neuronaux de la douleur et de la peur, permettant au système nerveux de sortir de l’état d’hypervigilance. Cette approche reconnaît que même après la guérison physique complète, la perception de danger par le cerveau seul peut causer la persistance de l’inflammation et de la douleur.

    Par ailleurs, la PRT apprend à réinterpréter les signaux de douleur non plus comme un danger mais comme des « fausses alarmes » du système nerveux. Progressivement, le cerveau désapprend la douleur et retrouve sa capacité naturelle de régulation.

    Deuxièmement, l’EAET – Emotional Awareness and Expression Therapy – permet permet de libérer les émotions refoulées et les tensions qui maintiennent l’état de sensibilisation du système nerveux. Cette approche reconnaît le lien profond entre émotions non exprimées et manifestations somatiques dans le corps.

    En effet, des recherches montrent que les personnes souffrant de douleurs chroniques ont souvent un historique de stress chronique, de perfectionnisme, d’auto-exigence élevée et de difficultés à exprimer leurs émotions. L’EAET offre un espace sécurisé pour explorer et exprimer ces émotions, libérant ainsi les tensions corporelles.


    Ce que je propose pour favoriser le rétablissement de la douleur chronique au pied (et neuroplastique)

    💡 Évaluation et Compréhension

    Comprendre l’histoire, les déclencheurs, le niveau d’activation du système nerveux. Évaluer votre profil de personnalité, vos facteurs de stress et croyances limitantes négatives. Comprendre comment le cerveau peut maintenir la douleur du pied même après guérison tissulaire, et comment la peur et l’hypervigilance amplifient ces symptômes.

    🧘 Régulation de votre état interne

    Reconnaître et exprimer les émotions refoulées. Libérer les tensions du perfectionnisme et de l’auto-exigence. Développer l’autocompassion.

    Outils de régulation du système nerveux, et désensibilisation graduelle des zones douloureuses.

    🧠 Outils PRT, EAET, Sarno

    Sortez du cercle vicieux peur <-> douleur. Reconditionnement. Exposition graduée. Renforcement de votre sécurité intérieure.

    🚶 Reprise progressive des activités

    Reprise progressive adaptée à votre rythme, gestion des peurs et de l’anxiété anticipatoire, réappropriation progressive de votre corps et de vos capacités.

    🤝 Accompagnement Individualisé

    🎁 Gratuit, pour vous :

    • ✅ L’auto-test « Souffrez-vous de Douleur au Pied de source neuroplastique ? »
    • ✅ Un guide PDF avec méthodes spécifiques pour la douleur chronique du pied
    • ✅ Des conseils apaisants que je ne partage qu’avec mes inscrits

    🔬 Mon cadre et mes engagements

    Je m’appuie sur les dernières recherches scientifiques sur la douleur chronique du pied : approche neuroplastique, thérapies émotionnelles, gestion du stress et techniques de régulation du système nerveux.

    🔬 Sources scientifiques clés

    • [1] Définition et causes des douleurs du talon – Ameli
    • [2] Périostite tibiale : progressivité, prudence, patience – Vidal
    • [3] Bursite du tendon d’Achille – Kent State University College of Podiatric Medicine – MSD Manuals
    • [4] Hallux valgus : symptômes, causes et évolution – Ameli
    • [5] Association for the Treatment of Neuropastic Symptoms – Symptomatic
    • [6] Les causes et la prévention des tendinopathies – VIDAL
    • [7] Étude – Guérir de troubles neuroplastiques chroniques est possible – Jama network 2023
    • [8] Quand consulter un médecin – Manuels MSD
    • [9] Voir plus d’études et d’analyses dans ma revue scientifique ici

    ⚠️ Quand consulter un médecin

    Avant tout, il est important de consulter rapidement dans ces situations :

      • Douleur aiguë et intense suite à un traumatisme ou une chute
      • Impossibilité de poser le pied par terre ou boiterie importante
      • Gonflement, rougeur, chaleur importante avec fièvre (signes d’infection)
      • Déformation brutale du pied ou de la cheville
      • Engourdissement ou perte de sensibilité persistante
      • Changement de couleur du pied (pâleur, cyanose)
      • Plaie ouverte sur une zone douloureuse
      • Symptômes systémiques (fièvre, malaise général, perte de poids inexpliquée)
      • Douleur nocturne intense non calmée par le repos
      • Aggravation progressive malgré les traitements bien conduits
      • Avant d’entreprendre toute approche neuroplastique, pour écarter les causes structurelles sérieuses

      En cas de doute ou d’aggravation inhabituelle, consulter reste toujours la meilleure option. [8] Par ailleurs, un suivi médical permet d’écarter les causes secondaires et d’adapter l’accompagnement.


      Questions fréquentes sur la Douleur Chronique du Pied Neuroplastique

      Mes douleurs aux pieds sont-elles « dans ma tête » ?

      Non, absolument pas. Les douleurs aux pieds sont réelles et impliquent des mécanismes neurobiologiques complexes. L’approche neuroplastique reconnaît que le cerveau joue un rôle dans la génération de la douleur, mais cela ne rend pas la douleur moins réelle ou valide.

      Puis-je encore faire du sport avec des douleurs chroniques aux pieds ?

      Oui, avec le bon accompagnement. En effet, de nombreuses personnes retrouvent une pratique sportive épanouissante en travaillant sur la désensibilisation progressive, la gestion de la peur et la rééducation du système nerveux.

      Dois-je vraiment parler de mes émotions et de mon stress pour traiter mes douleurs aux pieds ?

      Cela dépend de votre confort. Cependant, il est important de savoir que le stress chronique, l’anxiété et les émotions refoulées peuvent maintenir la sensibilisation du système nerveux. Un accompagnement respectueux et progressif peut aider.

      Les semelles orthopédiques et les traitements classiques sont-ils inutiles ?

      Pas du tout. Les traitements classiques (semelles, kinésithérapie, chaussures adaptées) peuvent apporter un soulagement et restent recommandés. L’approche neuroplastique vient en complément, pas en remplacement.

      Combien de temps pour voir une amélioration ?

      Variable selon les cas. Certaines personnes ressentent un soulagement significatif en quelques semaines, d’autres nécessitent plusieurs mois. La régularité et l’engagement dans le processus comptent plus que l’intensité.

      Mon épine calcanéenne visible à la radio explique-t-elle toute ma douleur ?

      Pas nécessairement. En effet, de nombreuses personnes ont une épine calcanéenne sans aucune douleur. À l’inverse, d’autres souffrent intensément sans anomalie visible. Cela suggère que le cerveau joue un rôle central dans la génération de la douleur. Consultez votre médecin, en l’informant du nouveau type de douleur neuroplastique.

      La chirurgie de l’hallux valgus fait-elle disparaître toutes les douleurs ?

      Pas toujours. En effet, certaines douleurs peuvent persister après chirurgie en raison d’une sensibilisation centrale développée au fil des années. L’approche neuroplastique devient alors essentielle. Consultez votre médecin, en l’informant du nouveau type de douleur neuroplastique.

      Dois-je arrêter mes traitements médicaux ?

      Jamais sans avis médical. En effet, l’approche neuroplastique se place en complément de la prise en charge médicale existante, pas en remplacement.

      Est-ce que courir va aggraver ma fascite plantaire ?

      Pas nécessairement. Avec une approche progressive, une gestion de la peur et une rééducation du système nerveux, de nombreuses personnes retrouvent la course à pied sans douleur. L’important est d’y aller progressivement et avec bienveillance. Consultez votre médecin, en l’informant du nouveau type de douleur neuroplastique.

      Pourquoi mes douleurs fluctuent-elles autant d’un jour à l’autre ?

      Cette variabilité est justement une signature des douleurs neuroplastiques. En effet, si la douleur était purement structurelle, elle serait constante et prévisible. Les fluctuations indiquent que le cerveau et le système nerveux jouent un rôle majeur.

      📚 Définitions rapides – micro glossaire sur la douleur chronique du pied (trouble neuroplastique)

      • Fascite plantaire : inflammation du fascia plantaire (ligament épais reliant les orteils au talon)
      • Épine calcanéenne : excroissance osseuse à l’insertion du fascia sur l’os du talon
      • Tendinopathie : lésion d’un tendon causant inflammation et douleur
      • Hallux valgus : déviation du gros orteil vers l’extérieur, formant un « oignon »
      • Périostite tibiale : inflammation du périoste (membrane entourant l’os) du tibia
      • Talalgie : douleur au talon
      • Bursite : inflammation d’une bourse séreuse (poche de liquide protégeant les articulations)
      • Calcanéus : os du talon
      • Tendon d’Achille : tendon reliant les muscles du mollet au calcanéum
      • Sensibilisation centrale : amplification des signaux douloureux par le système nerveux
      • Hypervigilance : état d’alerte excessif du système nerveux
      • Approche neuroplastique : reconditionnement du système nerveux par éducation et outils pratiques
      • PRT : Pain Reprocessing Therapy, thérapie de reconditionnement de la douleur
      • EAET : Emotional Awareness and Expression Therapy, libération des émotions refoulées

      🤸‍♂️ Faire le premier pas en sécurité

      Si vous vous reconnaissez dans ces symptômes, sachez qu’il existe un chemin vers le rétablissement. En effet, l’accompagnement bienveillant, les outils neuroplastiques et une compréhension claire des mécanismes sont les clés pour sortir du cercle vicieux de la douleur chronique du pied.

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        Liens utiles vers d’autre conditions associées à la douleur chronique du pied : mal de dos neuroplastique, troubles musculosquelettiques (TMS), syndrome de l’intestin irritable, stress et anxiété, fibromyalgie, céphalées et migraines, approche neuroplastique.