Écrit par Vincent Daviet
Mis à jour le 12 décembre 2024
Écrit par Vincent Daviet
Mis à jour le 12 décembre 2024
Aujourd’hui, on va explorer un sujet fascinant : le TMS (Tension Myositis Syndrome) et la neuroplasticité. Ce syndrome a été découvert par le Dr Sarno et validé par la communauté scientifique. Préparez-vous à être émerveillés par les incroyables capacités de votre cerveau !
📢 Définition : le TMS c’est votre qui cerveau crée et renforce des douleurs physiques réelles à partir de causes psychologiques.
C’est comme si votre cerveau était un ordinateur ultra sophistiqué. Parfois, même les meilleurs ordinateurs peuvent buguer. Eh bien, votre cerveau aussi. Régulièrement, il détecte des dangers. Rarement, mais cela arrive, il confond un danger physique avec un danger psychologique. Il se met à sonner l’alarme physique en déclenchant des douleurs physiques. C’est ce qu’on appelle le TMS ou douleur neuroplastique. C’est un peu comme si votre cerveau apprenait à vous faire ressentir de la douleur, même s’il n’y a rien de cassé ou de blessé.
Oui, j’avoue, c’est très surprenant au premier abord. Toutefois, en inspectant en détail, on se rend compte que c’est un fonctionnement totalement rationnel et très bien expliqué par la science. Spoiler : le mécanisme est réversible naturellement.
Comme toujours, je vous recommande de consulter votre médecin pour qu’il vous établisse un diagnostic précis et de toujours poursuivre vos traitements.
Une douleur chronique est une douleur qui dure depuis plus de 3 mois.
Les douleurs peuvent avoir une seule des 3 causes ci-dessous. Ou bien en cumuler plusieurs (1, 2 ou les 3 en même temps). Les causes peuvent également fluctuer dans le temps.
Pour aller plus loin : consultez l’article dédié à la définition des douleurs chroniques.
📢 Par définition, le TMS – Syndrome de Tension Musculaire – est une douleur physique causée par des facteurs psychologiques (plutôt que par des problèmes dans le corps).
Le terme a été créé à l’origine par le Dr John Sarno. Le TMS amène à vivre de réels symptômes physiques (douleur chronique, problèmes gastro-intestinaux, fibromyalgie, céphalées de tension, ulcère à l’estomac, eczéma…) qui ne sont pas causée par une anomalie corporelle, et dont le diagnostique est normal (selon l’âge et le niveau d’activité).
À l’origine du nom :
Pour une meilleure compréhension, voici quelques termes synonymes de TMS qui suivent donc la même définition :
La douleur somatique concerne uniquement les aspects physiques du corps (douleurs de types 1 et 2). En revanche, la psychosomatique implique une interaction entre le mental et les douleurs (type 3, neuroplastique).
Autrement dit, la psychosomatique considère que des causes psychologiques peuvent entraîner des affections corporelles, comme les douleurs, des paralysies, des crampes, l’insomnie, l’eczéma. Toutefois, ici, l’origine est au moins partiellement liée à des déclencheurs mentaux, le plus souvent inconscients, comme, par exemple, le stress, la détresse, l’anxiété, la frustration.
Voilà pourquoi le TMS est une sous-catégorie des troubles psychosomatiques : ceux qui sont directement causés par des émotions inconscientes. Comme le montre ce schéma du Dr John E. Sarno.
Oui. Depuis 2022, le site de référence sur les produits de santé et l’information médicale, le VIDAL, l’a intégré à sa base et appelle la communauté médicale à apprendre à le diagnostiquer.
C’est une formidable occasion d’en parler avec votre médecin et d’ouvrir le champ des possibles sur vos douleurs chroniques qui n’en finissent plus. Partagez lui cette source fiable à laquelle il accordera automatiquement toute son attention. Et engagez la discussion pour lui demander un diagnostic médical et suivre ses précieux nouveaux avis.
Toute douleur qui n’est ni un traumatisme, ni une infection, ni un cancer, est susceptible d’être liée à un TMS (et c’est le cas 81% des cas des douleurs chroniques).
A titre d’exemples, voici les symptômes couramment causés par des TMS. Avec en gras les TMS les plus fréquents, selon painreprocessingtherapy.com. En outre, notez bien que la plupart peuvent également être causés par des maladies structurelles. D’où l’intérêt vital de consulter avant toute chose votre médecin.
Par définition, la douleur n’est pas « dans votre tête ». Les symptômes sont bien réels, dans votre corps.
Comme c’est le cas pour des milliers de souffrants de la communauté mondiale TMS : douleurs de dos, sciatiques, troubles musculosquelettiques (les TMS les plus connus!), fibromyalgie, de fatigue chronique, migraines, colon irritable etc.
Environ 81% de toutes les douleurs chroniques sont attribuées à des douleurs neuroplastiques, selon 2 études scientifiques modernes (www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4922795, www.healingtrack.com)
Maintenant, entrons dans le vif du sujet : la neuroplasticité. 🦸♂️ C’est le pouvoir incroyable que possède votre cerveau de se remodeler constamment, un peu comme un artiste sculptant une œuvre d’art en constante évolution.
Imaginez votre cerveau comme une immense toile vierge, prête à être peinte avec les couleurs de vos expériences et de vos émotions. Chaque pensée, chaque sentiment, chaque action laisse une trace sur cette toile, créant de nouveaux chemins neuronaux ou en renforçant d’autres.
Et vous savez quoi ? Votre cerveau est tellement malléable qu’il peut même apprendre à ressentir de la douleur sans qu’il y ait de réelle blessure physique ! 👩🎓 C’est la définition même de ce qu’on appelle la douleur neuroplastique ou nociplastique.
La douleur, c’est votre cerveau qui allume une alarme pour vous dire qu’il y a un danger. Comme une alarme incendie qui retentit quand il y a de la fumée. Mais parfois, cette alarme se déclenche sans raison valable. Le cerveau peut buguer et interpréter un stress émotionnel comme un danger physique, créant ainsi une douleur bien réelle.
Évidemment, cette alarme sonne plus souvent quand elle est mal réglée, comme chez les personnes avec une sensibilité plus élevée que la moyenne.
Imaginons que vous jouez à cache-cache avec vos enfants. Et soudain, vous entendez un bruit étrange. Votre esprit pourrait penser que vous êtes en danger, même si c’est juste votre chat qui fait tomber un sac. C’est pareil pour la douleur. Votre cerveau peut confondre des soucis émotionnels ou du stress avec un danger physique.
Vivre avec un sentiment de manque de sécurité peut générer une peur constante. C’est comme être toujours sur le qui-vive, prêt à fuir un danger invisible. Cette peur constante est perçue par votre esprit comme un danger permanent. Avec l’intention de vous protéger, votre cerveau peut aggraver, et même déclencher vos douleurs.
Bon, maintenant que vous avez bien compris la définition et une bonne idée générale du phénomène, laissez-moi vous expliquer comment cela fonctionne vraiment. Bien qu’il y ait quelques divergences de surface entre les différents Dr Sarno, Dr Gordon, Dr Schubiner, … nous pouvons aisément dégager un fond commun très solide et confirmé par les neurosciences modernes. Alors, suivez ce scénario digne d’un bon film :
Vous voyez, votre cerveau est un véritable héros qui fait tout pour vous protéger, même s’il utilise des méthodes un peu étranges. C’est comme s’il vous disait : « Hé, regarde par ici ! Tu as mal au dos, concentre-toi sur ça au lieu de penser à tes soucis ! ».
Mais d’où vient cette peur qui déclenche tout ce processus ? Eh bien, selon les experts, les émotions refoulées seraient les principales responsables. 😐 Pour le Dr Sarno c’est principalement la colère. 😡 Pour le Spécialiste Alan Gordon, c’est indéniablement la peur. 😨 Quoi qu’il en soit, chaque cas est unique et vos émotions jouent un rôle crucial dans le développement de votre TMS.
Imaginez un peu : vous avez envie d’être une « bonne personne », mais en même temps, vous ressentez de la rancœur, de la colère, de la culpabilité ou de la peur. Au lieu de les exprimer, vous les enfouissez au fond de vous, créant ainsi une tension émotionnelle masquée. Et c’est là que votre cerveau entre en scène !
Votre esprit transforme cette tension en symptômes physiques, comme des maux de dos, des maux de tête ou des douleurs abdominales. C’est sa façon de vous dire : « Hé, regarde, tu as mal ici ! Concentre-toi sur ça au lieu de penser à tes émotions refoulées ! »
Maintenant, vous vous demandez sûrement : « Mais comment puis-je m’en sortir ? » Eh bien, une clé très puissante est de ne pas craindre la peur elle-même. Selon le psychologue Alan Gordon, auteur de « Déjouer la douleur chronique », il y a trois habitudes qui déclenchent et aggravent la douleur neuroplastique :
Non, ce n’est pas facile, mais c’est faisable. Avec méthode, confiance, patience et bienveillance. Voilà pourquoi, ne vous inquiétez pas, il y a de l’espoir ! En apprenant à reconnaître ces habitudes, puis à les remplacer par des pensées plus positives, vous pouvez reprogrammer votre cerveau et vous rétablir, voire pour certains complètement guérir durablement de vos douleurs (étude scientifique de 2023 avec 52 à 66% de guéris).
À l’origine du TMS, il y a souvent un désir intense d’être parfait, ou bien, de satisfaire les attentes des autres. 🤗
Imaginons que vous vouliez toujours obtenir de bons résultats au travail pour éblouir votre manager, ou que vous vouliez toujours être le meilleur sportif de votre tribu. Peut-être aussi que, par le passé, vous faisiez tout pour être un élève modèle, ou simplement ne jamais décevoir les autres.
Tout ceci est très louable dans notre société moderne. On peut l’afficher glorieusement comme autant de qualités. Mais le revers de la médaille, est toute cette pression accumulée qui peut conduire votre esprit à transformer le stress et l’angoisse en douleurs physiques.
Plus votre cerveau apprend à générer de la douleur et à avoir mal, plus il renforce ses connexions neuronales douloureuses. 🛣️ Avec le temps, ces voies neuronales deviennent des autoroutes par défaut vers la douleur. C’est un cercle vicieux. Mais bonne nouvelle : tout comme la douleur a été apprise, elle peut être désapprise.
Les solutions modernes s’appuient toutes sur une approche Douleurs&Cerveau :
Pour résumer, le TMS et la neuroplasticité sont des phénomènes fascinants qui montrent à quel point votre cerveau est puissant et malléable. Même s’il peut parfois vous jouer des tours en créant de la douleur physique à partir de causes psychologiques, il ne fait que vous protéger à sa manière. 🛡️
Alors, au lieu de craindre la douleur, votre défi, si vous l’acceptez, sera d’embrasser la douleur comme un signal de votre cerveau qui vous dit : « Hé, regarde un peu ce qui se passe à l’intérieur de toi ! » . Désormais, découvrez comment reconnaître vos émotions refoulées et vos réflexes conditionnés qui déclenchent votre TMS. Puis apprenez comment les gérer. C’est ainsi que vous serez capable de reprogrammer en douceur votre cerveau en créant de nouvelles voies neuronales plus saines. Et, je vous le souhaite, vous retrouverez une vie active épanouie, voire même sans douleur. 🏆 Comme cela a été le cas pour des milliers de souffrants (voir les témoignages).
N’oubliez pas, votre cerveau est votre allié le plus puissant. Avec un peu de compréhension et d’entraînement, vous pouvez exploiter sa neuroplasticité pour recréer la vie que vous méritez.
👉 Pour démarrer, vous pouvez consulter l’article sur les 18 signes que vous souffrez d’un TMS, pour voir si vous vous retrouvez dedans.
👉 Puis, explorer les solutions de l’Approche Douleurs&Cerveau.
💌 Des conseils apaisants que je ne partage qu’avec mes inscrits
🩺 L’auto-test « Souffrez-vous de douleurs neuroplastiques (TMS) ? »
📚 Un guide PDF de 26 pages avec la méthode et les exercices à faire chez vous.
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